Amis & Back catalogue

14WEEKS

14Weeks

14WEEKS : PAST/PRESENT/NOW
Après plus de deux années passées à écumer les scènes de notre riant royaume, 14weeks a autoproduit en 2008 un mini album de
huit titres. Aux manettes et à la direction artistique : Gaëtan Streel (Piano Club, Me & My Machines, Jeronimo).

Fin 2009, tout s’accélère : après un été ponctué de multiples concerts dans des événements musicaux comme les Francofolies de Spa, le Musik Marathon d’Eupen et la Fiesta City de Verviers, la formation se lance sur de nouvelles compositions et présente
son second EP en février 2010.

En 2011, la rencontre avec Anorak Supersport, label indépendant (et fier de l’être) accélère encore le processus… Une première vidéo du titre, « What Else » est envoyée en éclaireur sur YouTube et est vue plus de 12.000 fois en quelques semaines. C’est déjà de bon augure…

Leur premier album « Past/Present/Now » vient de sortir ! Un album mature et pop. Un album qui contient des titres plus anciens et déjà joués sur scène, et 5 nouvelles chansons dont les tubesques « Start/Stop Telling » et « the Bus » pour lesquelles Jon Gray, producteur anglais de renom, à la carte de visite impressionnante (Editors, Radio 4, Futureheads, Ian Broudie, Texas, Infadels,
Devendra Banhart, The Coral, The Zutons, Roisin Murphy, The Music, New Order, Underworld,…), a été convoqué.

Un album où les synthés catchy de Peter Baumgarten s’enroulent autour des instruments de Arnaud Snakkers, Pierre Mertens et Didier Gutkin (guitare, basse, batterie) et de la voix chaude et touchante de Grégory Herzet. Un album que 14weeks fait exploser sur scène grâce à ce rock angulaire aux envolées quelques fois lyriques, bousculées par ces synthés au galbe électro.

14weeks, un groupe à découvrir enfin, l’un des secrets les mieux gardés de l’est du royaume…

ALAN SPARHAWK

Alan Sparhawk

Voici le premier album solo de Alan Sparhawk du groupe LOW. Les auditeurs s’attendant à la verve rock’n roll de Sparhawk, découverte dans The Black-Eyed Snakes ou bien même dans le dub pop bricolo de The Retribution Gospel Choir, seront surpis d’entendre là une exploration sonore dans la veine de “Do You Know How To Waltz ?" ou “Will The Night".
Les sons des guitares suivent les traces de stars de l’underground comme Aarktica & Reynolds aussi bien que celles de guitare heros comme Eddie Van Halen. L’album entier a été enregistré live a l’eglise Sacred Heart de Duluth (ou on eu lieu les sessions de Trust) en utilisant des boucles de guitares et des effets reverb laissant la place part belle à l’instantané et à l’improvisation bien plus qu’à une approche arrangée.
L’album commence par quelques notes qui souvent offrent plus qu’un orchestre jouant du Ligeti. Ce disque montre les deux faces du drone : la rage dégagée par l’attaque au point d’une guitare et la beauté tranquille d’un crescendo sublimement reverbéré.

COCO BUSINESS PLAN

Coco Business Plan

Coco Business Plan !
C'est la réunion de Julien Bouchard, évoluant déjà dans son projet (The) Silent Days, et de Vincent Loisy, artiste peintre Spinalien ayant fait ses armes musicales dans la scène Hardcore et DIY au milieu des années 90's.
Dés le départ la règle du duo est clairement établie.
Une approche musicale brute : avec une guitare, une batterie et un chant, Coco Business Plan ne tire que l'essentiel de ses chansons, joue entre les musicmakers et la redondance des arrangements.
C'est dans cette direction, exigeant des compositions sans failles, une certaine énergie et beaucoup d'ingéniosité, que le groupe tend à évoluer, tout en abordant leur projet avec un certain sens du second degré.

COMING SOON

Coming Soon

Lorsque l’on évoque Coming Soon, il est impossible de se limiter à leur stricte musique. Les sept très jeunes
personnages qui composent le groupe sont étourdissants tout à la fois de singularité et de simplicité. Celui par
qui le mystère s’installe se trouve être Leo Bear Creak, 14 ans batteur la plupart du temps, plus rarement armé
d’un Ukulélé et chanteur toujours. Et en si peu d’années sa maturité est écrasante. Son extatique Big Boy
ou encore sa collaboration avec Kimya Dawson (The Moldy Peaches) nous en donnent la preuve irréfutable. Quelques mètres plus haut, Howard Hughes donne le ton : chapeau de Cow-Boy et voix de baryton,et d’un seul coup Leonard Cohen, Johnny Cash et tout un tas d’autres voix graves se rappellent à nous avec légèreté. Car les influences très anglo-saxonnes de Coming Soon planent autour de leur musique, mais sans lourdeur aucune. Ils ont définitivement une patte, quelque chose d’impalpable qui fait qu’au premier accord, au premier souffle, pas d’erreur possible, c’est eux : New Territories, magnifique et hypnotisante complainte du discret Ben Lupus est relayée par la très mélancolique Broken Heart chantée par Alex Banjo, un des compositeurs orfèvres du groupe.
Le décor planté par Billy Jet Pilot et Private Tortures rappelle le son folk rock de quelques festivals mythiques.
Ces univers ne font pourtant qu’un où guitares, ukulélés et banjos, enveloppés par les harmonies cristallines
de Caroline Van Pelt et Mary Agnès, se mêlent à la perfection. Et comme si les immenses possibilités
de Coming Soon ne suffisaient pas à ces sept-là, ils ont tous développé des projets parallèles tels que
les Matching Cubes, génial duo formé par Léo et Alex.

C’est au fur et à mesure des rencontres et des concerts que Coming Soon ont forgé leur son unique. Ils ont arpenté de nombreuses villes françaises, en passant par New York, Washington DC et Berlin. Leur collaboration avec des
artistes comme Stanley Brinks (aka andré Herman Düne) qui avec peu de moyens livrent des instants scéniques éblouissants, leur a permis de s’affirmer définitivement comme un groupe à part.

«Leur amérique est plus belle que beaucoup de France» JD Beauvalet - Les Inrockuptibles
«Il va falloir compter avec» Franck Vergeade - Magic
«Aussi improbable que attachant» Rock’n Folk

ERINN WILLIAMS

Erinn Williams

Erinn Williams est une de ces artistes au-delà de toute étiquette, dont l’univers est si riche qu’on ne se lasse jamais d’en découvrir les moindres méandres. On voudrait s’y abandonner tout à fait. Tantôt caressant l’âpre mélancolie de Catpower, tantôt effleurant les rives oniriques de Kate Bush, Erinn offre un monde sans frontières musicales. Sur scène, se mêlent à merveille intimisme et distorsions, sonorités folk et voix angéliques. Son album Digging in the dirt dévoile des paysages sonores hors du temps, à la croisée des chemins de Stina Nordenstam et de Coco Rosie, entre arrangements minimalistes et envolées hypnotiques.Erinn Williams est une artiste aux doigts de fée, mélangeant genres et époques, sans réellement ressembler à quiconque. C’est sans aucun doute son passé de chanteuse lyrique qui l’inscrit dans la lignée des musiciens américains aux univers les plus énigmatiques.

FARIS NOURALLAH

Faris Nourallah

Avec Gone (son 5ème album), Faris Nourallah nous offre 13 délicieuses pop song d'une fraîcheur et d'une inventivité époustouflantes. Faris Nourallah auteur, compositeur enregistre dans sa maison de Richemond Avenue à Dallas [Texas] ces pépites. Il écrit ces chansons avec une extrême finesse. Rien n'est laissé au hasard. Tel l'orfèvre, Faris Nourallah ciselle ces compositions. Gone propose des chansons à l'assemblage fragile et d’apparence désordonné aux mélodies pures et sucrées, produites avec une imagination et un talent inversement proportionnels aux moyens mis en œuvre dans son studio.Souvent comparé à Ray Davies ou à Lennon / Mc Cartney, avec Gone Faris Nourallah confirme et s'impose plus que jamais comme un grand song-writer.

KARL OFF

Karl Off

C’est au début des années 90 qu’Olivier Désir commença à bidouiller sur ses premières machines pour produire plusieurs démos alliant mélodies et expérimentations électroniques.

Vers 1997, il rencontra Cédric DeBruyn et se tourna vers les pistes de danse. Ils créèrent un projet de techno minimale expérimentale et s’offrirent leurs premières expériences live dans des soirées electro locales.

En 1999, influencés par le coté le plus soft de la tek-house et par le jazz, ils fondèrent « Pink Satellite » pour une exploration plus profonde des sons.

Electrolidays in Levitation, leur premier album signé chez Anorak Supersport fut annoncé par le single Blue Toast joué par de nombreux dj’s tels que Phil Asher, Rayner Truby, Jef K., Dj Morpheus ou Freestyle Man. Grâce au second titre tiré de l’album , A Long Long Afternoon In The Park , ils furent parmi les artistes belges les plus diffusés en 2002 sur les ondes de Radio 21 et de Studio Brussel. Pink Satellite est vite devenu un des top performers de la scène house belge et partagea de nombreuses affiches avec Buscemi, Llorca, Alex Gopher, Superdiscount, Charles Schillings, Tom Middleton, … et réalisa des warm-up pour Air et Royksopp. Deux ans plus tard, le duo sortit enfin son deuxième album appelé E-Closer, où la musique organique se mélange davantage avec l’électronique. St-Germain des Prés en sera extrait pour ouvrir le deuxième volume de la célèbre compilation du même nom.

C’est toujours avec ce même souci de fusionner instruments et machines qu’Olivier s’est tourné vers des musiciens de jazz expérimentés (Charles Loos, Jean-Louis Rassinfosse, Felix Simtaine, Jan Kuijken, George Van Dam, Dirk Descheemaeker …) pour réaliser la version studio de son nouveau projet. La contrebasse, la batterie et le piano sont accompagnés d’un quatuor à corde, d’une clarinette basse, d’une guitare acoustique et d’un vibraphone pour aboutir à un jazz hypnotique et cinématographique.

C’est donc sous le pseudonyme de Karl OFF qu’Olivier Désir sort son premier album solo, où l’ont peut également découvrir d’autres collaborations étonnantes, notamment un featuring de Samy Birnbach aka DJ Morpheus (chanteur de Minimal Compact).

KILL CITY

Kill City

Le Quatuor Londonien emmené par Lisa Moorish et Pete Jones débarque dans le Bénélux via anorak supersport (Soldout, Iamx, Robots In Disquise, e.a.).

Formé en 2002, Kill City se retrouve bientôt sur l’excellent label Poptones d’Alan mcGee (découvreur e.a. de House Of Love et autre Oasis, du temps de Creation Records, excusez du peu !). Kill City sort quelques imparables singles dont le jouissif « just like Bruce Lee », chanson pop parfaite aux guitares cinglantes. Suivront « Strychnine » et « Hooligans On E », ce dernier est composé par Pete Doherty (The Libertines / Babyshambles) et « offert » à Kill City à la suite d’une tournée commune en Angleterre.

Les radios et la presse britanniques ne tardent pas à soutenir le groupe et les singles tournent régulièrement sur les ondes de la perfide albion ! Arrive ensuite un 8 titres dont le titre d’ouverture « white boy brown girl » est remixé par l’excellent Andrew Innes de Primal Scream ! Le moins que l’on puisse dire c’est que les camarades de jeu de Kill City ne sont pas les derniers venus…

Les oreilles d’anorak supersport tombent sur ces chansons pop évidentes et tonitruantes défendues par Lisa, dont les mélodies instantanées vous restent immédiatement dans la tête. Anorak supersport, sous le charme, a décidé de sortir un album 12 titres en reprenant la plupart des titres parus en Angleterre l’année dernière et cette année. Cet album a pour titre « WHITE BOYS BROWN GIRL ». Le groupe sera prochainement en Belgique pour défendre son disque sur scène. Outre Lisa au chant et Pete à la guitare, on découvrira la jeune bassiste Nash (la plus cool bassiste depuis Kim Gordon) et Tom à la seconde guitare. Ne les loupez pas avant qu’ils ne deviennent énormes !

LABIUR

Labiur

Labiur est effrontée, délurée, délirante, attachante, touchante ou Little bitch, comme elle le chante si bien sur son épatant premier album Niveau 1.
Labiur ne manque ni de personnalité et encore moins de talent. Ce petit bout de femme de 165 cm carbure à l’énergie pure. Et prend feu de partout. A mi-chemin entre hip-hop et électro, la miss fait péter le son. Comme la frangine émancipée des TTC.

Labiur s’est échappée d’un jeu vidéo et s’impose en héroïne colorée, drôle et sexy des années 2010. Et pas que par ses sonorités qui nous font imaginer que la miss excelle à la Wii autant que derrière sa table de mix où elle bidouille ce putain de son. Un son monstrueux, vicelard et festif qui transforme chaque salle de concert en gigantesque night club.

Labiur capte l’air du temps de cette génération désenchantée qui aspire avant tout au bonheur sous toutes ses formes. Un amour immodéré et revendiqué de la télé et Koh-Lanta avec l’autobiographique Le syndrome du canapé. On craque quand elle assimile sa Belle journée au fait d’avoir « vomi chez les voisins », on fond devant l’acide Catherine et on sourit devant le décalé Un verre de lait.

Labiur nous en fait voir de toutes les couleurs parce qu’on ne sait jamais si c’est du lard ou du cochon. Si ses mots joliment troussés sont à prendre au premier ou au douzième degré. Finaude, Labiur nous mène sans doute en bateau. Et on aime ça. A l’image du tordant Un rêve funky où la Verviétoise clame haut et fort que « Labiur est funky ». Et nous, debout sur la table, de répondre d’un extatique « Oh yeah » à cette drôle de funky girl.

ME AND MY MACHINES

Me And My Machines

Seul avec ses machines, mrpoulpy décrit la vie. La sienne, celle des autres. Ce qu'il
partage avec tous et ce qui lui est propre. D'un côté, il tente d'exprimer à sa manière des
sentiments et des tranches de vie d'un homme parmi d'autres et de l'autre il s'analyse et
s'expose dans toute sa différence.
La musique de mrpoulpy, ses contrastes, voire ses contrariétés illustre sa volonté
d'affirmer sa personnalité sous toutes ses faces sans avoir à la brider ni à la diluer pour la
rendre plus facile à saisir.
Il y a autant de choses à dire que de façons de le faire et, d'un morceau à l'autre, on
pensera se promener dans le voisinage de Soulwax, de Daft Punk, de Radiohead, d'Arcade
Fire, de Massive Attack, de Nine Inch Nails ou d'une jam entre Kraftwerk et Queens of the
Stone Age.
Parfois le miroir indiscret de l'intimité profonde de ses sentiments et de ses relations,
parfois le mégaphone hurlant de propos provocateurs aux frontières entre cynisme,
critique et sarcasme volontairement floues, les textes et la musique de mrpoulpy sont
toujours empreint d'une retenue caractéristique du personnage.
Son flegme apparent, dissimulant un univers intérieur en perpétuel bouillonnement est
le fil d'Ariane permettant à l'auditeur qui accepte d'entrer dans le monde de mrpoulpy
d'être projeté dans de multiples univers sans jamais se sentir véritablement perdu.
Sur scène, mrpoulpy (chant et guitare) s'entoure de quatre autres musiciens :
Emmanuelle Meurice (Mark Gardener, Nicolas Testa) aux claviers et choeurs, Antoine Michel
(Ghinzu, The Only Room) à la batterie, Pierre Mertens (14weeks) aux claviers et à la
guitare et Nicolas Garnier à la basse.
L'équipe est complétée par Ego' (Hervé Jungblut et David Solito), un duo d'artistes
plastiques qui illustrent la musique à l'aide de projections filmées et montées
spécifiquement pour chaque morceau, quelque part entre clip et VJing.

MY LITTLE CHEAP DICTAPHONE

My Little Cheap Dictaphone

Prenez quelques ficelles lo-fi, un jeune garçon inspiré, une bonne pincée d’imagination et pas mal de débrouille. Faites passer le tout par le bouillonnant collectif liégeois JauneOrange, et vous obtenez les débuts de My Little Cheap Dictaphone, alors projet solitaire de Redboy.

Les joyeux bricolages à la bonne franquette évoluent toutefois rapidement : en 2002, le groupe – puisqu’il s’agira désormais d’un trio – sort Music Drama, enregistré et produit quelque part entre la Belgique et le Nebraska, avec l’éminente complicité de Mike Mogis (Bright Eyes, The Faint, Cursive, Azure Ray). Soutenu par deux singles (et un clip) amplement diffusés, ce premier album aux ambiances hantées remporte un accueil enthousiaste. Les médias s’y intéressent, désignant d’emblée le phénomène comme une des révélations belges de l’année. S’en suivent deux ans de tournée, aux côtés de Nada Surf, Sophia, Bonnie Prince Billy, Venus ou Chokebore.

Entre temps, Redboy rencontre Anthony Sinatra, avec qui il fonde Hollywood Porn Stars (un album sort chez Naïve, et la bande foule une centaine de scènes en Europe pendant 3 ans).

My Little Cheap Dictaphone n’en est pas pour autant oublié... Voilà trois ans que Small Town Boy, le deuxième album qui sortira le 21 avril, mûrit. Il s’agit d’un ouvrage de longue haleine, composé de chansons soigneusement lustrées au fil du temps. Si le tout est finalement enregistré en quelques jours de l’hiver 2006, dans des conditions live, c’est avec la même patience d’orfèvre qu’il a été peaufiné : deux mois de studio, aux côtés des producteurs, arrangeurs et mixeurs Duke (Venus), Niek Meul (Das Pop), Anthony Sinatra et Phil Corthouts.

La musique de My Little Cheap Dictaphone se veut avant tout basée sur des émotions toujours intègres, dont Small Town Boy décline toute la palette humaine. On vogue entre de la folk-pop soigneusement orchestrée et un certain indie rock poignant, on passe du guilleret au grave, comme si Les Thrills, Sparklehorse et Mercury Rev croisaient Bright Eyes, PJ Harvey ou Arcade Fire.

Avec son intégrité ancrée dans de solides racines, Small Town Boy présente une authenticité qui ne demande qu’à se laisser apprivoiser. Celle-ci se transporte également sur scène, où l’univers habité du trio, à la fois rêveur et enragé, prend tout son sens.

MY PARK

My Park

A lui seul le nom du groupe résonne déjà comme un jardin secret.
Jardin tout en contraste, sombre et ténébreux, les paroles se murmurent, sensuel et fabuleux, l'univers nous enivre de ces facettes protéiformes.
Métaphore d'une vie, pamphlet créatif, leur musique nous arrache ce qu’il y a de plus intime et de plus fort en nous laissant chavirer vers la coïncidence de nos rêves.
Les mots mis en forme par des accords à double teinte agissent comme une logorrhée d’émotions et pourraient au premier rythme nous inspirer la naissance d’un nouveau style.
Ainsi, l'éloquence de leurs compositions nous invite à la démesure, au vertige, elle exalte le sentiment et provoque un imaginaire tout en nuances, allégorie de la passion exhortant les vapeurs d’une nouvelle écoute.

"Seventeen", leur premier single, couverture sonore de la pub "hypnôse" de Lancôme, signe une introduction à leur dédale symphonique en se déclinant sous plusieurs versions ("seventeen or eighteen", "seventeen", et sa version plus rock) et vous confie les mystères d'une nouvelle pesanteur, prélude à l’amour.

NIETZSCHE

Nietzsche

le passé

quelque part dans les années nonante, vincent nietzsche, désoeuvré, écrit ses premières chansons dans sa cuisine. il n'a jamais touché un instrument de sa vie.
quelques temps plus tard, il fonde les poires mûrissantes, combo électro-kitsh à géométrie variable.
nietzsche est né des cendres des poires mûrissantes, un soir d'été sur une scène anversoise.
exorcisé de ses fantômes, nietzsche attendait le troisième millénaire. pas comme argument de marketing foireux, mais dans l'optique d'une symbolique primaire et imbécile.

le présent

nietzsche est un gros triangle à tête aplatie, cimenté par un support machine et une basse, aiguisé par deux guitares et décoré de deux voix.
fusion improbable entre ce que ses membres ont d'anglo-saxon, de germanique et de latin, nietzsche se veut plus sapin de noël post-moderne que groupe d'électro-rock en français. brassage de 20 ans d'influences multiples, nietzsche doit autant aux courants électroniques qu'aux courants électriques, la cohérence venant plutôt des textes que des musiques, passant allègrement du soft au secoué, du téléphoné à l'improbable, du dansant à l'indansable.
trop modeste pour parler de maturité, trop arrogant pour ne pas être persuadé d'être le meilleur groupe de la planète, nietzsche participe autant au grand cirque rock'n'roll qu'il ne s'en moque éperdument.
rock ? deux guitares et une basse omniprésente sont là pour le prouver.
électronique ? l'absence de batteur et de claviériste ne sont pas un pis-aller mais un parti pris.
en français ? aucune revendication culturelle dans l'utilisation de la langue, juste un défi; celui de faire coller une langue à charnières sur une musique essentiellement binaire. de là naîtra l'emphase, la dérision et l'élégance. positivement nihilistes, les nietzsche se veulent dandies à la fois romantiques et agressifs, n'ayant que mépris pour toute tentative de crédibilisation clé sur porte, persuadés que la vérité est ailleurs.
en 2001, radio 21 (via alexandra vassen et rudy léonet) diffusait abondamment les démos caustiques de "les adolescents" et "bingo kwinto".
nietzsche, de son côté, donnait plusieurs concerts intenses (cfr: soirée sacrés français aux halles de schaerbeek), et se concentrait sur la réalisation de son premier album ("dieu est mort... nous sommes nietzsche") qui sortira en octobre 2002 sur anorak supersport.

le futur

après avoir écumé quelques prestigieuses salles du royaume, vincent nietzsche et ses comparses sont aujourd'hui à nouveau enfermés dans leur studio préféré afin de donner une suite à leur premier essai, les nouvelles chansons sont composées cette fois encore dans sa cuisine. il n'a toujours pas touché un instrument de sa vie.

le personnel

vincent nietzsche (voix-électronique): instable et autoritaire, il est l'âme et la mauvaise conscience de nietzsche.
didier nietzsche (guitares-électronique): lunaire et pragmatique à la fois, il est la sagesse de nietzsche.
bernard nietzsche (basse): épicurien et débonnaire, il est l'humanité de nietzsche.
éric nietzsche (voix): incontrôlable et incontrôlé, il est l'énergie de nietzsche.
jack nietzsche (guitares): discret et efficace, il est la rationnalité de nietzsche.
peter nietzsche (éminence grise): stakhanoviste et philanthrope, il est la fée clochette de nietzsche.

PINK SATELLITE

Pink Satellite

Pink Satellite est un duo électro originaire de Huy (Belgique) et formé en 1998. Réunissant Olivier Désir et Cédric De Bruyn, le groupe s’est fait remarquer dès son premier album Electrolydays, vivement soutenu par Studio Brussel et Radio 21 ancienne mouture. Les Pink Satellite ont achevé de se démarquer grâce à leur participation au projet « Sacrés Belges », tremplin efficace pour la jeune génération du plat pays. Leur musique unique mixe allègrement house, drum and bass et sonorités trip-hop.

PROJET A7

Projet A7

le principe
Ils auraient pu s’inscrire tous ensemble dans un « club de fitness », sans poids ni demi-mesure avec la possibilité d’acheter des tickets dès le départ pour ne pas penser à l’arrivée. La transpiration pouvait faire penser à du bio mais le terme « inscription » n’est pas très bandant, au final… suivant le raisonnement, les 7 ont décidé de transpirer chacun de leur côté sur une idée musicale et de la faire tourner entre eux, de la dégraisser, de la gaver puis de la perdre…

recette A7
7 sorciers
7 chaudrons
14 lunes
7 potions
poisons, filtres d’amour, charmes, sortilèges…
tout est permis…
l’apprenti sorcier c’est celui qui est représenté…
l’important c’est de bien touiller…
faut que ça tourne…

au final
Pas 1 groupe de 7 mais 7 qui jouent un jeu.
Pas 7 compositeurs mais 7 qui composent.

ROBOTS IN DISGUISE

Robots In Disguise

Revoici l’étonnant duo pour leur deuxième album qui suit la voie du « Do It Yourself » du premier opus en y ajoutant toutefois une grande dose de beat dancefloor.

Bénéficiant de la production de haut vol de Chris Corner (leader des Sneaker Pimps) ce nouvel album élargit le public des ROBOTS avec des hymnes tout aussi efficaces que rafraîchissants. Une réussite donc, comme en témoignent les tubes inter-sidéraux « DJ’s got a gun » et « Mirror Mirror » ou la surprenante reprise de « You really got me ».

Le nouvel album des ROBOTS IN DISGUISE : « GET RID » sort chez Anorak Supersport le 15 novembre 2004. (distribution bang !)

"En pleine ère du tout-numérique désincarnée, ces deux Robot(e)s déguisées en punkettes apportent un peu d’humanité bienvenue. Dee Plume – la blonde habillée en bleu – et Sue Denim – la brune attifée en rouge –, cinquante ans à elles deux, forment le duo le plus rafraîchissant du moment.

Imaginez Véronique et Davina jeunes (sic) transformées – "transformers robots in disguise", dit la rengaine – en performeuses du nouveau millénaire. Car les deux petites Anglaises, qui se sont rencontrées à peine majeures à Liverpool à un concert des Buzzcocks, chantent (dans un micro ou un mégaphone), jouent (de la basse, de la guitare ou du violon) autant qu’elles dansent, courent et miment sur scène.

Véritable cour de (ré) création, le concert constitue pour elles une aire de jeux idéale, laissant libre cours au happening débonnaire. Au point qu’on peut parler à leur propos de "performance art" – évidemment mineur, dans une logique gainsbourgienne –, sans choquer personne.

Musicalement, le tandem se situe au croisement de Bis (pour le ludisme), Shampoo (pour la candeur) et Lush (pour l’évanescence)."

Franck Vergeade – Magic !

SHOWSTAR

Showstar

Certes, le line-up a évolué au fil des années pour se stabiliser il y a près de trois ans à l’entame de l’écriture d’une vingtaine de nouveaux titres dont la moitié ne figure pas sur leur second effort mais dont quelques-uns pourraient trouver leur place sur scène.

Showstar revient donc après près de 3 ans de silence radio avec un nouvel album qui a mûri calmement et sereinement dans le Q .G. du groupe.

Tels les doigts de la main, le groupe est plus soudé que jamais et le moins que l’on puisse dire c’est que cela se ressent à l’écoute de « . » (prononcer « dot ») !

Cet album confirme tout le bien que l’on pensait des 5 hutois.
Sans se soucier des modes, sans se poser de questions, sans singer qui que ce soit, en restant simplement naturels comme on les connaît, showstar nous offre un disque intègre, l’album d’un groupe mature et adulte !

Un album de 10 chansons pop indispensables, sombres mais lumineuses, souvent puissantes et délicates à la fois.

Et, par dessus tout, d’une évidence lucide et d’une simplicité sophistiquée.
Sans aucun doute l’album de la confirmation.

Grâce à anorak supersport qui les soutient depuis le début et qui a très bien compris que cet album nécessitait et méritait une production exemplaire qui allait rendre les chansons limpides, showstar a eût le bonheur de travailler avec le producteur Gareth Parton, un gallois d’origine installé à Londres qui a travaillé e.a. avec the Rakes, the Futureheads, Placebo, the Beta Band, the Polyphonic Spree, the Pipettes, the Go ! Team, the Victorian English Gentlemens Club, Neil’s Children, the Killers, Piano Magic, Death In Vegas,…

L’album a été enregistré au studio polysound de Bruxelles et aussi au studio fortress de Londres où il sera également mixé. Le tout en 25 jours. Le mastering, quant à lui, s’est déroulé au studio Optimum de Bristol sous la houlette de l’ingénieur Shawn Joseph qui a collaboré avec e.a. Primal Scream, New Order, Ian Brown, Therapy et Aphex Twin.

La pochette et plus particulièrement le livret qui a été soigneusement illustré par les peintures de l’artiste hutoise Charlotte Beaudry est une marque supplémentaire de maturité artistique. Un graphisme sobre et original mettant en évidence le tout nouveau logo du groupe. Une vraie personnalité se dégage de l’ensemble en cohérence avec les nouvelles chansons.

Et ne les manquez pas sur scène... C'est Cubesque !

SOLDOUT

Soldout

Soldout débute en 2003, à la rencontre de David et Charlotte. Très vite, ils composent une démo mélangeant leurs influences respectives, et le résultat est résolument électro.

Ils sont signés par le label belge Anorak Supersport et sortent un premier album Stop Talking en juin 2004. Le groupe est rapidement soutenu par le presse et les radios, les concerts suivent, et le public aussi.

Un an après Stop Talking, ils sortent Dead Tapes pour la Belgique exclusivement, qui inclut des versions acoustiques du premier album et des remixes issus de collaborations avec Girls in Hawaii, Ghinzu, Mugwump, et Chris Corner.

Stop Talking sort alors dans plusieurs pays européens et la tournée continue, passant par la France, la Suisse, la Hollande, l’Italie, l’Angleterre, pour terminer au CMJ marathon de New-York.

En 2007, ils commencent à écrire le deuxième album, et cherchent la bonne personne pour l’enregistrer. Ils rencontrent Jason Boshoff (Groove Armada, Basement Jaxx, Shy Child,...) qui est emballé par les démos, et qui leur propose de mixer tout l’album. Ils travaillent ensemble aux Strongroom Studios de Londres, et à l’Alamo Sound à Vilvorde.

Le nouvel album, intitulé CUTS est plus sombre, à la fois plus calme et plus violent, tout en restant du Soldout.

La sortie au Bénélux est prévue pour le 3 octobre 2008.

TWENTY9PEARLS

Twenty9Pearls

Twentyninepearls est un des projets du pluridisciplinaire Bruxellois Yves Brunson.
En guise de premier single, il propose une relecture acoustique de "I Can't Wait", le classique électro de Soldout.
S’il doit y avoir comparaisons, c'est du côté de Tom Mc Rae ou Damien Rice qu'il faut aller les chercher. On pense également à José Gonzales et à sa réappropriation du « Heartbeat » de The Knife.
Grâce au bouche à oreille, cette reprise a fini par arriver sur un bureau de l'agence de pub Duval Guillaume.
Parmi des groupes comme The Arcade Fire ou The Foo Fighters, cette agence exigeante a décidé de sélectionner Twentyninepearls pour illustrer la campagne Pure Fm.
«I can't Wait» accompagne désormais le film promotionnel diffusé au cinéma et en télévision.
Ce spot et sa musique sont nominés aux CCB Awards 2007 du Créatif Club de Belgique qui récompense les meilleurs films publicitaires produits en Belgique.

UN HOMME ET UNE FEMME

Un homme et une femme

Sous ce nom se cache un trio hors du commun. Franck, Steve et Kevin dévoilent un univers surprenant : écrit dans la langue de Gainsbourg, le premier album d’HF n’a de français que ses textes. Leur musique frôle les rives d’Interpol et de Blonde Redhead et devrait trouver écho bien au-delà de leur pays d’origine.
En France, Alamera est reçu par la presse indépendante et nationale comme un véritable renouveau de la scène rock (Dominique A, Diabologum, Expérience…)
C’est sur scène que l’on découvre l’ampleur et la maturité de la musique d’Un homme et une femme, entre tension et moments d’accalmie, séduisant de plus en plus le public français.

WILLOWZ

Willowz

Disneyland n’est pas le seul trésor de la région d’Anaheim en Californie : quatre autres petits personnages ont décidé de faire vibrer la souris aux grosses oreilles au son de leur garage-rock très bruitiste mais surtout bourré de mélodies accrocheuses.

Formé durant l’été 2002 par Richie James Follin (chant, guitare) et Jessica Anne Reynoza (basse, voix), The Willowz commencent à composer leur musique sur fond de punk, soul, rock et blues. Mais leur talent principal est de digérer toutes ces influences allant des 60’s aux 90’s en y ajoutant une facilité à écrire des chansons souvent courtes (pas plus de 3 minutes) mais totalement dans l’air du temps, avec une facilité à accoucher de bombes tubesques à faire pâlir de jalousie Jack White des White Stripes.

Michel Gondry ne s’y trompera pas en faisant figurer en 2004 deux morceaux du groupe sur la BO de son superbe ‘Eternal Sunshine Of The Spotless Mind’. Cette collaboration continuera sur ‘La Science des Rêves’, The Willowz étant la seule partie rock de la bande originale du dernier opus de Gondry. Pour parfaire le tout, le metteur en scène français réalisera le clip de l’un des singles phare des Américains, ‘I Wonder’.

Le line-up des Willowz s’est entre-temps étoffé : Aric Christopher Bohn s’empare des guitares et Loren Shane Humphrey tient les baguettes.

Le groupe, après un album éponyme en 2004, sort coup sur coup l’année suivante deux petits chefs-d’œuvre : ‘The Willowz Are Coming’ et ‘Talk In Circles’, ainsi qu’un dvd regroupant des vidéos et du live. Ils tournent beaucoup avec des artistes aussi variés que The New York Dolls, Wolfmother, Be Your Own Pet, The Gossip, Brian Jonestown Massacre ou encore John Cale.

L’année 2007 va enfin voir l’arrivée de The Willowz en France. Avant de se délecter de leur ‘Chautauqua’ tout juste sorti aux USA qui fait preuve d’un songwriting impeccable, une compilation cd de 20 titres regroupant une sélection de leurs trois premiers albums, incluant un dvd bonus (11 videos + live + galerie photos), déboule dans les bacs.

The Willowz are coming… enfin !

YéYé

YéYé

On les avait croisés, l’un faisant ses classes au sein de Tahiti 80, l’autre expérimentant des sons pour la compagnie de danse contemporaine « Etant donné » ou alors comme commissaires d’exposition pour « Les années pop » au centre Georges Pompidou .
Ils avaient fait sensation au Japon et aux Etats-Unis avec leur single « Eurostar » classé dans les charts avec au chant la sémillante Shivika des américains « Papa’s Fritas » ou encore sur des compilations chics à travers le monde ou lors de concerts surprises.

Et puis plus rien. David Leloup et Fabrice Hubert sont restés cachés dans leur studio à s’amuser avec leurs nouveaux jouets, bidouiller des sons, expérimenter. Mais pour concrétiser leurs nouveaux morceaux, le duo a demandé à Sice (ex Boo Radleys – UK), Jon Auer (The Posies – US), Mark Gardener (ex Ride – UK) et Héléna Noguerra de les rejoindre. Ensemble, aidés par des vins français et de la bière anglaise, ils ont préparé un album où se croisent l’indie pop des années 90, la disco de Giorgio Moroder et les sons electro si spécifiques aux français.

2010 sort « My trap », un album d’une classe folle où les mélodies pop s’écoutent autant sur le dance floor qu’au fond d’un lit avec le cerveau embrumé. On y trouve, pêle-même, « My trap » qui, en plus du titre de l’album, est également le morceau d’ouverture qui annonce la couleur juste avant le très baggy 2.0 « slim day », « Pope of the pop », un duo charmant formé par Sice et Héléna Noguerra pour un résultat glamour et terriblement dansant. « Supa vixen » récemment sélectionné par Philippe Starck pour ambiancer ses nouveaux hôtels, nous démontre que yé-yé a mis le songwriting en avant tout comme le merveilleux « comin’ at night » pour lequel Jon Auer nous transforme tous en midinettes. Les morceaux « Héroine », « My friend » ou « My story » nous ramènent aux plus belles heures de gloire de la pop anglaise mais avec une relecture propre à ces français qui ont la tête à Londres et les pieds sur Paris. L’élégant « Understand » s’enchaîne à souhait avec « My friend » pour une pop aérienne et futuriste. « Oxford 3 A.M » est le seul instrumental de l’album où le duo se retrouve seul dans son studio à penser à ses amis anglais sur fonds de nappes de synthétiseurs et de guitares noisy.

Sur scène, c'est accompagnés par Bastien Cantillon et David Féron que
David et Fabrice font prendre aux morceaux de yé-yé une autre dimension
et démontrent une nouvelle fois la singularité de ce groupe.

Sur leur premier album ils chantaient “Eurostar” mais avec ce nouvel Opus ils creusent un nouveau tunnel sous la manche qui pourrait les amener à côtoyer les étoiles.

(photo : David Morganti)